Publié dans Economie

Salon international du tourisme - Plus d'une centaine de participants aux « Eductours » 

Publié le jeudi, 22 février 2024

Le rendez-vous est donné pour le tourisme et l'artisanat. Madagascar s'apprête à accueillir la 10e édition de l'International Tourism Fair (ITM) du 20 au 23 juin 2024 au CCI Ivato. Cet événement, devenu incontournable dans le secteur touristique malagasy, se positionne comme un carrefour d'échanges, réunissant des acteurs nationaux et internationaux. Joël Randriamandranto ministre du Tourisme et de l'Artisanat souligne l'importance de l'ITM dans la promotion de la destination Madagascar. Cette année, plus d'une centaine de participants aux « Eductours » et voyages de presse internationaux sont attendus pour découvrir les potentialités de ce secteur dans le pays. Les membres de l'association « Îles Vanille » seront présents, renforçant ainsi l'envergure internationale de l'ITM. 

Un pays invité d'honneur viendra également confirmer le rayonnement mondial de cet événement. L'ITM s'aligne sur les priorités du ministère du Tourisme et de l'Artisanat, axées sur la promotion de la destination et le développement du capital humain. En parallèle, l'International Handicraft Fair Madagascar (IHM), dédiée à la promotion de l'artisanat, sera organisée en collaboration avec le Centre national de l'artisanat malagasy (CENAM) et la Fédération des chambres de métiers et de l'artisanat de Madagascar (FCMAM). L'ITM proposera diverses animations autour du thème « l'art de voyager... », encourageant les voyageurs à adopter une approche responsable et respectueuse de la nature. A noter que l'Office national du tourisme (ONTM) célèbre son 20e anniversaire cette année, soulignant son rôle d'initiateur de l'ITM depuis ses débuts en 2012. D'après le ministre, l'édition 2024 de l'ITM présente : une exposition de 4 jours, 400 stands répartis entre le tourisme (290) et l'artisanat (110), une superficie d'exposition de 30 000 m2, une prévision de 20 000 visiteurs, la mise en place de 5 salles de conférence, une dizaine de conférences de haut niveau sur des thèmes variés, un espace « food court » comprenant 8 restaurants aux spécialités diverses, un restaurant VIP, et la participation attendue d'une centaine de personnes aux « Eductours » et voyages de presse. Grâce à l'appui du Gouvernement via le projet Pôles intégrés de croissance (PIC), l'ITM 2024 s'annonce comme un événement majeur, catalyseur du tourisme et de l'artisanat à Madagascar.

Marché indien : Madagascar s'apprête à ouvrir ses portes au marché indien dans le but de dynamiser ses deux secteurs. Le ministère en charge annonce une série d'activités visant à promouvoir ces industries clés. L'objectif de cette démarche est de positionner Madagascar comme une destination touristique de premier plan, attirant l'attention internationale. Le ministère se prépare à participer à des expositions étrangères, considérées comme des opportunités pour accroître la visibilité de la nation insulaire. L'objectif à moyen terme est clair : accueillir plus d'un million de touristes d'ici 2028. Les autorités malagasy mettent en avant le rôle des expositions étrangères dans la réalisation de cet objectif, renforçant ainsi la position de Madagascar sur la carte touristique mondiale. Par rapport à l'artisanat, le ministère met l'accent sur trois axes. En premier lieu, une initiative vise à garantir aux artisans un accès fluide aux matières premières essentielles. Il supervise la création d'un centre de marché dédié à cette cause. A part cela, une priorité est accordée à la formation des artisans, visant à élever la qualité des productions conformément aux normes internationales. Les compétences commerciales, la créativité et le talent artistique sont particulièrement ciblés pour stimuler le secteur. Enfin, le ministre souligne l'importance des routes de production et du commerce international. Un projet en cours, initié par le ministère, s'attelle à propulser le secteur artisanal, avec une série d'activités prévues cette année. 

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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